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Le travail chez les animaux

En septembre, c’est le congé de la fête du Travail, le retour à l’école, le retour au travail pour de nombreuses personnes… Mais qu’en est-il des animaux? Peuvent-ils prendre le temps de prendre congé? Pas vraiment! Dans le règne animal, chaque comportement est dicté par l’instinct de survie et la volonté de propager ses gènes. Voici donc, quatre exemples d’animaux qui méritent qu’on souligne « leur travail ».

Le castor du Canada (Castor canadensis) érige des constructions impressionnantes tant par leur ampleur que par leur constitution. Le castor construit des digues afin d’élever le niveau d’un cours d’eau, ce qui augmente la surface du plan d’eau qu’il pourra fréquenter en hiver, sous la glace. Certaines digues peuvent atteindre jusqu’à 5,5 mètres de hauteur. Chaque castor abat en moyenne 216 arbres par année, qui atteignent, au maximum, 40 cm de diamètre. De quoi travailler sans relâche.

Comment aborder le travail chez les animaux sans parler des ouvrières chez l’abeille domestique (Apis mellifera)? Il y a entre 40 000 et 60 000 ouvrières par ruche. Selon leur âge et le développement de certaines glandes, les ouvrières réalisent l’entièreté des tâches dans la ruche, hormis la reproduction. Elles récoltent le nectar et le pollen, fabriquent le miel et la cire, réparent la ruche, nourrissent et nettoient la reine et les faux-bourdons, s’occupent des œufs et des larves, défendent la ruche contre les intrus et ventilent la ruche. Pas étonnant que l’été, une ouvrière ne vit qu’entre 35 et 45 jours.

La migration chez la bernache du Canada (Branta canadensis) reste un phénomène remarquable. Chaque année, au printemps, plusieurs bernaches de la population de l’Atlantique quittent leur aire d’hivernage, située sur la rive Est des Etats-Unis, pour venir se reproduire dans le Nord du Québec. À l’automne, lorsque l’eau commence à geler sur leur site de reproduction, la bernache fait le voyage inverse, et ce, généralement en moins de temps. Les bernaches de cette population peuvent parcourir une distance pouvant atteindre jusqu’à 1000 km… en une seule journée. Impressionnant n’est-ce pas ?

Et vous, quel animal vous impressionne ?

 

Auteure : Cindy Gagné

Source :

Faune et flore du pays : www.hww.ca/fr/

GERMAIN, M-S., 2007. Les fourmis. Éditions De Vecchi. Paris. 94 p.

PRESCOTT, J. et P., RICHARD, 1996. Mammifères du Québec et de l’est du Canada. Éditions Michel Quintin. Canada. 399 p.

Ville de Montréal : www2.ville.montreal.qc.ca/insectarium/toile/